Ce week-end des 27 et 28 juin, direction Porcaro. Le but du voyage est de participer au pèlerinage de Camaret et de m’y rendre avec le Team de la Madone des Motards. Le programme préparé de longue date est le suivant : logement le samedi soir à l’abbaye Saint-Gwenolé de Landévennec, messe le dimanche matin à la chapelle Notre-Dame de Rocamadour et procession de saint Colomban, le patron des motards du Finistère, ensuite bénédiction des motards, repas, puis retour à Porcaro.
Vendredi soir, parti vers 21h de Belgique, je suis arrivé comme prévu vers 7h le samedi pour prendre le petit déjeuner à Guer avec le père Antoine. La route s’est faite sans encombre. Et après trois heures de récupération, je me suis rendu vers 12h au presbytère de Porcaro pour attendre les pèlerins.
A 13h30, direction l’oratoire pour une prière en commun et la bénédiction du père Antoine. Le départ des 9 équipages est donné vers 14h pour une superbe balade dans les forêts et les villages bretons. La soirée doit se passer à Landévennec et c’est seulement le dimanche matin que nous comptons aller à Camaret à 31km de là. (Trajet du samedi : http://osrm.at/dec)
En traversant Pontivy (à 62km de Porcaro), il me semble entendre un bruit inhabituel sur le train arrière de ma moto. Ni une, ni deux, je vois un parking, je m’arrête pour contrôler mon véhicule. Deux ou trois motos s’arrêtent avec moi. Après vérification, je m’aperçois que le roulement de la roue arrière est probablement foutu. Continuer risquerait un blocage de roue avec toutes les conséquences qui en découleraient. Immédiatement après avoir remercié mes copains motards de leur sollicitude, je leur propose de me laisser et de continuer leur trajet afin de rejoindre les autres. Europ Assistance est appelée à 15h45.
40 minutes plus tard, le dépanneur arrive et constate l’inévitable : plus question de continuer. Il prend la direction du garage moto de la ville (pas BMW bien sûr, ce serait trop facile !) qui nous apprend qu’il ne peut évidemment pas réparer. Donc, direction le garage du dépanneur chez qui nous sommes arrivés vers 17h.Après avoir déchargé la moto, j’ai repris ce dont j’avais besoin pour rentrer sur la Belgique. Adieu le pèlerinage de Camaret !
Vers 19h, après quelques échanges téléphoniques avec Europ Assistance, un taxi me conduit dans un hôtel à deux pas de la gare de Rennes. Repas, courriel pour annoncer à mon épouse, Marianne, que je rentrerai plus tôt que prévu, puis au lit.
Dimanche, petit déjeuner et récupération de mon billet de train (commander par Europ Assistance) pour Bruxelles à la gare de Rennes. Après avoir préparé mes bagages, je suis parti à la messe dominicale à l’église Saint-Hélier (renseignée par l’accueil de l’hôtel) et je me suis retrouvé, à ma grande surprise, dans une église confiée à la communauté de l’Emmanuel ; bref, je me suis senti un peu plus chez moi :-)
A 13h, départ du train pour Paris Montparnasse, ensuite métro jusqu’à la gare du Nord, puis le Thalys jusqu’à Bruxelles. A la sortie du quai, en face de SAMS Café, comme dans les films, un homme m’attendait avec une pancarte portant mon nom pour m’emmener, en taxi, à la maison. Fin du rapatriement du malchanceux pilote !
La machine arrivera directement chez mon garagiste dans les 10 jours.
Entre temps, il faut que je trouve une solution pour mes stages de moniteur moto, mais ça, c’est un petit détail.
Conclusion : je suis épaté par l’efficacité d’Europ Assistance ! Super ! Je continuerai à payer chaque année le montant demandé. Le coût de mon rapatriement est proche des 800€, alors que le montant annuel est de 212€ :-)
Maintenant, il reste à rapatrier la moto.
Bon, je devrais normalement (re)faire le pèlerinage à Camaret l’année prochaine... toujours avec Europ Assistance, bien évidemment :-)